CINEMA- INDIGNADOS : LA LUTTE EN POINT DE MIRE

TONY GARDTLIF est né à ALGER dans une famille de gitans Andalous. A 64 ans il continue de défendre la cause des ROMS, GITANS et autre populations victimes de la chasse aux sorcières en temps de crise:" Le cinéma c'est la constestation, il faut qu'il revienne dans la lutte".

Depuis ses débuts avec un court métrage ("Max l'indien" 1973), il a été souvent remarqué dans les festivals avec des oeuvres à Florence,Venise, Amérique... et toujours pour les musiques qui accompagnent les histoires. En 2010 il avait présenté un spectacle musical (DJANGO DROM")aux nuits de la musique de FOURRIERE (LYON).

Il marque son retour au cinéma avec ce qu'il appelle un "CINE POEME ENGAGE" de 1h 47. Sans l'aidé préalable d'un producteur, il s'est lancé dans le tournage de cette fiction après avoir trouvé dans la lecture de "Indignez-vous" de STEPHAN HESSEL les convictions qui sont les siennes et qui le motivent:"J'aime le film réel, l'instant présent rare et précieux dans une fiction. INDIGNADOS n'est pas le réel fictionné mais une fiction au service du réel". Il ne supportait pas de voir le climat actuel se détériorer et souhaite avec ce film conforter l'appel à l'insurection pacifique lancé par HESSEL et donner envie aux spectateurs de sortir de la salle avec cette envie de se joindre aux mouvements de celles et ceux qui manifestent dans la rue contre le ras le bol de la mal vie et pas que pour eux même:"aucun être humain n'est inégal". Il donne à voir à travers une jeune Sénégalaise démunie de tout qui a fuit son pays pensant trouver sur le vieux continent des pays où la vie serait plus facile ce à quoi on est confronté quand on est un clandestin. Ce voyage initiatique singulier débute dans la Grêce où elle découvre avec étonnement et incompréhension qu'il y a des gens qui dorment dans les rues et que ce pays des Dieux Grecs est en pleine débacle financière. Elle va continuer son périple dans une France qui mène la chasse contre les Roms et les sans papiers avant d'échouer en ESPAGNE où les rues du centre ville sont occupées en permanence par des manifestations des "indignés".

Gartlif a évité que son film se résume à un reportage sur les évènements du réel, il n'y a pas d'interwiev de personnalités ou d'intellectuels, il se contente de montrer quelques slogans peints sur les murs comme par exemple "lèves toi de ton canapé" et de faire références à des cinéastes comme GODARD.( EN 68 les étudiants avaient écrits: "Pour un porte avion lancé, combien de facultés coulées?" et "la culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale" slogans qui 50 ans plus tard n'ont rien perdu de leur force).

Comme il dit "je revendique ce que j'ai fait". Pour mener à bien ce film, il ne s'est pas payé et certains des techniciens qui l'ont aidé non plus, ce qui confirme sa détermination à s'élever contre le système des banquiers qui est en train d'asservir le monde et les civilisations.

C'est un film courageux qui mérite plus qu'un succès d'estime.

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Merci à mon amie MATA De nous rappeler les DVD sur YOU TUBE De LIBERTE:

http:/www.youtube.com/watch?v=cOTCCHpheOw

Comments

[mata]

magnifique gatlif! je ne me lasse pas de son film liberté,

http://www.youtube.com/watch?v=cOTCCHpheOw

et j'ai vraiment hate de voir son petit dernier